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Publié le : 24/01/2012
Les modifications législatives introduites ces dernières années ont conduit à durcir significativement les conditions d’accès et d’obtention du statut de réfugié. Dans un contexte de crispation autour des questions migratoires, les demandeurs d’asile sont ainsi devenus des fraudeurs en puissance, ce postulat justifiant à lui seul la remise en cause par les pouvoirs publics des droits qu’ils tiennent d’une convention internationale majeure, la convention de genève de 1951.
Il importe de changer fondamentalement de regard sur les personnes en quête de protection internationale et de les considérer comme des êtres humains dignes, placés dans une situation particulièrement difficile, qu’il faut traiter avec tout le respect qui leur est dû.
Aujourd’hui, dans une Union européenne - et spécialement en France - où sont appliquées pour des raisons politiciennes un ensemble de mesures malthusiennes, c’est malheureusement loin d’être le cas.
Une politique non pas plus « coûteuse » ou « utopique » mais une politique responsable, conforme à l’esprit de la Convention de Genève et au respect des droits de l’Homme, qui sauvegarde une tradition d’asile menacée par des idées préconçues et parasitée par une vision budgétaire incohérente.