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La totalité des mineurs primo-arrivants doivent systématiquement être hébergés au sein de dispositifs d’accueil d’urgence dès leur arrivée sur le territoire français.
Ces dispositifs de premier accueil doivent être inscrits dans un cadre juridique clair et sécurisé pour les MIE, quel que soit leur statut.
Un double principe de présomption de minorité et de danger doit prévaloir, dans l’attente d’investigations ultérieures, conformément à la protection temporaire prévue par l’article L. 223-2 du CASF. Les situations « d’exception », telles qu’à Calais, ne doivent pas déroger à ce principe d’accueil inconditionnel.
En 2018, 17 022 jeunes ont été reconnus MIE et protégés en tant que tels, soit une augmentation de 13,7 % par rapport à 2017, contre 85 % d’augmentation entre 2016 et 2017.
Le nombre de MIE pris en charge dans les dispositifs de protection de l’enfance a quant à lui augmenté de près d’un quart, passant de 21 013 au 31 décembre 2017 à 26 626 au 31 décembre 2018. A France terre d’asile, 251 places d’accueil supplémentaires ont été créées au sein de nos structures d’accueil pour MIE.
Face à ces arrivées qui continuent de prendre de l’ampleur, les départements n’accueillent pas toujours ces jeunes isolés étrangers primo-arrivants dans des conditions dignes. Dans certains territoires, la mise à l’abri d’urgence n’est pas organisée comme prévue par l’article L. 223-2 du CASF. De nombreux jeunes attendent souvent à la rue avant que leur minorité et leur isolement soient évalués. Les Conseils départementaux, responsables de cette mise à l’abri, manquent parfois de réactivité mais aussi de volonté pour proposer une prise en charge adaptée à ces jeunes isolés étrangers en augmentation constante.