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Légèrement défavorable : légèrement inférieur à la moyenne des autres États d’Europe de l’Ouest / de l’OCDE, la France a tardé à répondre aux besoins des nombreux élèves issus de la première et deuxième générations d’immigration. Tous les élèves, quels que soit leur statut juridique, ont droit à l’éducation, obligatoire ou non-obligatoire, ainsi qu’à un accompagnement ciblé pour les élèves provenant de zones défavorisées en France. L’appréciation de la diversité est absente de l’enseignement civique à l’école. Les mesures d’accompagnement ciblées en France, relativement limitées auparavant, se sont développées au cours de la dernière décennie. Depuis 2015, les programmes ciblés pour faciliter l’accès des migrants et réfugiés à l’enseignement supérieur se sont notamment développés.
Pierre angulaire de la politique d’intégration, la maîtrise de la langue demeure pourtant un défi pour de nombreux migrants. En particulier, la formation linguistique dispensée par l’État à l’ensemble des primo-arrivants, dans le cadre du Contrat d’intégration républicaine (CIR), demeure peu ambitieuse malgré les progrès réalisés depuis l’adoption de la Stratégie nationale pour l’intégration des personnes réfugiées de juin 2018. Les formations linguistiques devraient permettre d’atteindre le niveau exigé au titre des conditions d’accès à la nationalité ou à un titre de séjour pérenne, à savoir à minima le niveau A2 du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL). Il apparaît également nécessaire de développer davantage les formations linguistiques à visée professionnelle pour renforcer les parcours d’accompagnement vers l’emploi.