- Accueil
- France terre d'asile
- Histoire
- 1971-1980
- 1980-1998
- 1998-2006
- 2006 à nos jours
- Organisation
- Notre gouvernance
- Nos établissements
- Notre organisation
- Nos actions
- Notre expertise
- Infos migrants
- Faire un don
- Rejoignez-nous
À moitié favorable : légèrement en dessous de la moyenne, la France retarde et décourage la mobilité sur le marché du travail des ressortissants de pays tiers dans une plus large mesure que la plupart des pays d'Europe occidentale et de l'OCDE. Si les résidents de longue durée et les familles réunies originaires de pays tiers peuvent accéder au marché du travail, ils se voient refuser l’accès à de nombreuses professions règlementées, plus que dans tous les autres pays du MIPEX.
Les nouveaux arrivants non-ressortissants de l’UE peuvent accéder à un accompagnement ciblé vers l’emploi, à une formation professionnelle et à l’évaluation de leurs compétences, mais beaucoup ne peuvent accéder aux bourses d'études ou encore à une reconnaissance officielle de leurs diplômes délivrés dans un pays tiers.
Les analyses du MIPEX suggèrent que la carence des politiques de mobilité sur le marché du travail, notamment en France, peut entraver l'accès des hommes et des femmes migrant.e.s à la formation, à l'éducation ainsi qu’à un emploi qualifié.
La France doit garantir que tout primo-arrivant puisse bénéficier d’une reconnaissance officielle de ses diplômes, des qualifications et de l’expérience acquis à l’étranger. Pour ceux dépourvus de toute documentation, un mécanisme d’évaluation alternatif doit être garanti. Le développement de projets favorisant la reconnaissance des compétences transversales doit notamment être encouragé. Il conviendrait en outre d’ouvrir la Fonction publique - hors postes sensibles - à tous les étrangers résidant légalement en France et de revoir la liste des professions réglementées qui leur sont interdites.