Chaque soir, 6 000 personnes appellent le numéro d'urgence 115 sans obtenir d'hébergement, et passent la nuit dehors. Parmi elles, plus de 2 000 enfants. Lorsque les personnes sont hébergées, les hébergements sont trop souvent inadaptés.
 
Avec 39 autres associations, nous poursuivons l'État en justice pour « Non-assistance à personnes mal logées ». Nous avons déposé deux recours en responsabilité contre l'État qui ne respecte pas sa propre loi sur l’hébergement d’urgence et le droit au logement.

Signez la pétition !

Persécutions dans le pays d’origine, violences sur le parcours d’exil, perte de l’entourage... Les personnes exilées peuvent faire face à de nombreux traumatismes, qu’il est souvent difficile d’exprimer et dont il est complexe de se détacher.

Or, pour se reconstruire, reconnaitre et nommer ce que l’on ressent est essentiel. À Saint-Lô, le psychologue et l’intervenante en français langue étrangère (FLE) de notre Centre provisoire d’hébergement (CPH) ont mis en place des ateliers mêlant écriture et photographie, aboutissant à la réalisation d’un livre photo. L’objectif : mettre des mots et des images sur ses émotions pour se reconstruire.

Retrouvez notre article sur le projet
Aujourd’hui, les demandeur·ses d’asile sont obligé·es d'attendre six mois pour pouvoir faire une demande d’autorisation de travail en préfecture.

Pouvoir travailler dès le début de la demande d’asile permettrait pourtant de commencer plus tôt leur processus d’intégration : s’exercer au français, s’insérer dans de nouveaux cercles sociaux, apprendre des codes culturels… L’accès au travail faciliterait aussi leur autonomie financière et éviterait les mois d’attente sans activité souvent difficiles à vivre.

Avec une trentaine d’associations, syndicats et personnalités, nous avons appelé le Parlement à mettre fin à cette interdiction.
Retrouvez notre note de plaidoyer

La loi immigration de 2024 donne aux départements le pouvoir de décider de continuer d’accompagner ou non les jeunes isolés étrangers à leur majorité s’ils font l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Or il est fréquent que ces OQTF ne soient pas fondées et soient annulées par les tribunaux administratifs. Les jeunes concernés sont donc parfois réintégrés à la protection de l’enfance. Mais lorsqu’ils ont perdu une formation, un emploi, un logement, le mal est fait et ce sont de longs mois d’efforts gâchés qu’il leur faudra recommencer.

Avec les Apprentis d'Auteuil, l’Uniopss et Cause Majeur !, nous demandons aux conseils départementaux de protéger ces jeunes et aux parlementaires d’abroger cette disposition légale.

Retrouvez notre tribune
France terre d'asile alerte sur la réduction du nombre d'hébergements pour les demandeurs d'asile

La loi de finances 2025 adoptée début février prévoit une suppression de 6 500 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile, alors que de nombreuses personnes n'ont déjà pas accès à un hébergement adapté. Le gouvernement fait le choix d’économiser sur les plus vulnérables, sans tenir compte des effets dramatiques de ces décisions sur leur capacité à s’intégrer et à reconstruire leur vie. Retrouvez notre communiqué.

L’action publique doit garantir la protection des enfants

Dans une tribune publiée dans Le Monde, avec une centaine d’organisations, nous avons alerté sur la détérioration des services publics de protection de l’enfance et sur le manque de réponse politique, en appelant à la création d’un ministère de l’Enfance et à l’organisation d’une grande Convention Citoyenne pour les droits des enfants. 

Faire entendre la recherche sur les questions migratoires 

Dans un entretien dans le journal Le Monde, Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS et membre du conseil d’administration de France terre d’asile, rappelle que le terme de « submersion migratoire » ne correspond pas à la réalité statistique des migrations en France. Elle déplore dans un nouvel ouvrage que les recherches scientifiques sont trop peu prises en compte dans un débat politique marqué par la polarisation.

Une décennie de témoignages visuels sur la précarité migratoire

Le photographe militant Ben Art Core travaille sur les questions migratoires depuis plus de 10 ans. Il a rassemblé son travail de documentation dans « Cartographie de la précarité migratoire » qui rassemble des images de Calais, de centres de rétention administrative ou encore de campements informels. 



 

Michel Agier et l’« infrapensée raciste »

Dans un épisode du podcast « Questions du soir : l’idée » de France Culture, Michel Agier, anthropologue et ethnologue, spécialiste des migrations et de l’exil, explique comment le racisme se construit en tant que système social et politique qui produit des catégories raciales pour justifier des hiérarchies et des dominations.

Un livre pour lutter contre les préjugés

Le réseau Ritimo, qui regroupe des ressources pour la solidarité internationale, a publié le livre « Répondre aux préjugés sur les migrations » pour permettre de déconstruire 10 idées reçues courantes sur les migrations.



 
Reportage  «  Calais/exilés : « une politique qui se nourrit de la mort » »

Le média indépendant Blast a publié un reportage sur le littoral calaisien et la frontière franco-britannique. Il aborde la politique migratoire mise en place par le gouvernement français, ses conséquences directes sur les personnes exilées et le rôle fondamental des associations dans la prise en charge humanitaire. 

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