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Publié le : 03/07/2013
Le cas de Snowden donne l’occasion de rappeler que le droit d’asile est encadré en France par la convention de Genève et est attribué par un organisme administratif, l’Ofpra, ou par une instance de recours, la Cour Nationale du Droit d’Asile, et que ce droit n’est pas à confondre avec un droit au séjour qui peut relever d’une décision régalienne de l’Etat.
Mais au delà de cet aspect, mieux vaudrait, nous semble t-il, se pencher sur le budget 2014 qui nous laisse entrevoir beaucoup de renoncements. Pour mémoire, le budget 2013 Immigration-Asile-Intégration était arrêté à 671 millions quand le budget 2014 est programmé à 665 millions. Difficile dans ces conditions de dire que le budget progresse et ce d’autant plus que devait s’imputer sur ce budget le financement de 4000 nouvelles places de Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile en année pleine soit un coût de 32 à 35 millions d’euros.
Nous avions suggéré qu’en réalité ces places soient financées en les substituant aux places d’urgence développées depuis plus de dix ans en dépit du bon sens, par conformisme et soumission à une idéologie sécuritaire et maltraitante.
Qu’en est-il exactement ?
Serait-ce à dire qu’une partie de ces places n’est pas financée ou que leur création est repoussée à 2015 ?
Comme disait une philosophe désormais célèbre, quand il y a du flou, c’est qu’il y a un loup…
Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile
Paris, cp/France terre d'asile, le 03/07/2013